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Agir pour un Tourisme Responsable : enfin un label... adapté à tous les TO !

La chronique de Christian Orofino


Christian Orofino, co-Président de l'OBGET, revient dans cette chronique sur la mise en place du nouveau label ATR (Agir pour un Tourisme Responsable), adapté cette fois-ci à des TO généralistes.


Rédigé par Christian OROFINO le Jeudi 11 Février 2016

Pour les opérateurs touristiques, il suffira de repérer les 16 critères du label dans leur processus de production actuel, de les compléter, de les formaliser et de les déclarer. Le label pourra être ensuite utilisé et confirmé, après la validation d’un organisme certificateur extérieur et officiel - DR : ATR
Pour les opérateurs touristiques, il suffira de repérer les 16 critères du label dans leur processus de production actuel, de les compléter, de les formaliser et de les déclarer. Le label pourra être ensuite utilisé et confirmé, après la validation d’un organisme certificateur extérieur et officiel - DR : ATR
Le SETO, via son association ATR (Agir pour un Tourisme Responsable), finalise un label destiné à distinguer les TO respectant un certain nombre de critères (Social - Economique – Environnemental) dans la production et le management de leurs entreprises.

"Encore un label… Un label, ça sert à rien !!!!", rétorqueront, sans même prendre connaissance du contenu, les esprits chagrins.

Mais ce sont là des contre-vérités car, d’une part, s'il existe des labels hôteliers, de destinations, d’activités, de sites, etc., il n’existe à ce jour aucun label concernant des productions touristiques packagées.

D’autre part, pour la majorité des Français, un label sert à rassurer, car 70% des consommateurs reconnaissent dans un label, un gage de sécurité et de qualité.

A l’heure de l’ubérisation et de la macronisation de l’économie, le label permet de faire le tri entre les bricoleurs et les professionnels, et dans le domaine du tourisme d’intermédiation, ce tri s’avère plus que nécessaire pour regagner la confiance des clients.

Petit historique

La commission tourisme durable du SNAV avait travaillé pendant 2 ans sur la mise en place d’un label et en avait défini tous les critères.

Malheureusement, le conseil d’administration et son président de l’époque n’avaient pas jugé ce projet opportun.

Il est vrai que le SNAV en 2012 s’était vidé de beaucoup de ses adhérents producteurs, et qu’un label concerne plus les TO que les agences.

En 2013, après que la commission tourisme durable du SNAV ait été liquidée, le SETO a pris le relais pour travailler sur la modification de la certification Tourisme Durable d’ATR, prévue à l’origine pour et par des TO « aventure », afin d’en faire un label adapté cette fois-ci à des TO généralistes.

En décembre 2015, lors du congrès du SETO à Lyon, le label « Tourisme Durable » était présenté aux adhérents.

Le contenu accessible du label

Le tourisme n’étant qu’une affaire de respect des environnements et des hommes, cette activité, par définition, est responsable dans ses gènes, et dire du tourisme qu’il est responsable et durable est un pléonasme.

Ainsi, les critères du label du SETO mettent-ils en harmonie les clients, les équipes et les prestataires dans une relation de respect, de qualité et de confiance.

Cela représente simplement un retour aux fondamentaux que respectent déjà les TO du SETO, mais il était important de « reformaliser » ces engagements dans un label.

Parmi les différents critères d’attribution du label, il faudra par exemple, de la part du TO :

- un exercice de transparence vis-à-vis de ses clients quant à l’information, entre autres sur les spécificités culturelles et cultuelles des destinations

- des engagements conventionnels avec les réceptifs

- une cohérence entre l’action respectueuse du TO dans son offre et la gestion environnementale de son entreprise.

Ces critères sont au nombre de 16. Ils sont pour la plupart déjà appliqués par beaucoup de producteurs.

Pour les opérateurs touristiques, il suffira de repérer ces critères dans leur processus de production actuel, de les compléter, de les formaliser et de les déclarer. Le label pourra être ensuite utilisé et confirmé, après la validation d’un organisme certificateur extérieur et officiel.

La force du label

Ce label permettra de remotiver les équipes et de susciter de nouvelles vocations, dans la mesure où il demande un supplément de valeur, ce que souhaitent les jeunes générations dans leur cadre professionnel.

Ce label repositionnera aussi les professions d’intermédiation du tourisme par rapport à leurs clients.

En effet, les labels existent dans quasiment toutes les activités économiques. Un Label pour les tour-opérateurs signifie que, comme pour les autres industries, les professionnels du tourisme ne craignent pas d’afficher pour leurs clients des engagements qui authentifient le respect des fondamentaux de leur activités.

Un label tire une activité vers le haut car il signifie dans l’esprit du consommateur que la collectivité industrielle a effectué un travail de recherche au-delà d’une facilité de production, et cette marque distinctive constitue ainsi un symbole d’excellence pour toute une profession.

Christian OROFINO
Président de TOURCONSEIL
Co-Président de l'OBGET
Ex PDG et DG du TO VISIT FRANCE
Président de la commission Tourisme responsable du SNAV
Co-Président de l'Observatoire Géo Politique et Environnemental du Tourisme (OBGET)

Page Facebook de l'OBGET

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Tags : ATR, label, orofino, seto
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